Le vendredi, à notre arrivée, la rencontre avec l’équipe a permis de planifier la semaine de tournage et de clarifier (et peut-être de rassurer) les photographes.
Le langage
La langue est la fragile barrière qui nous aura parfois amenés à des temporaires incompréhensions. Benoît Curial est travailleur social ( notamment avec des sans-papiers) et étudiant en psychologie, il a pris le son pendant chaque tournage. Grâce à ses bases en Brésilien il a pu échanger avec les personnes filmées qui ne parlaient ni français ni anglais. C’est au dérushage (visualisation des images et des sons) que nous découvrirons ce qui c’est vraiment dit!
Être filmé
Le fait d’écrire appartient à la personne qui écrit, la photographie est partagée avec le photographe mais reste “discutable”. Le film peut-être discuté au tournage mais le montage est ensuite aux mains de l’équipe de réalisation. Aussi, être filmé demande une grande confiance dans le projet et dans les personnes qui portent le projet. Nous avons pu constaté qu’un lien fort était établi entre les personnes contacts, les photographes et les personnes migrantes. C’est certainement ce qui a permis de faire de belles rencontres.
Obrigado !