L’objectif d’aujourd’hui était que les élèves choisissent ensemble les 6 lettres finales qu’ils liront pour la présentation du 12 avril 2018. La dernière séance a permis de sélectionner un nouveau panel d’une trentaine de lettres. Les cinq groupes ont eu à présent les mêmes lettres dans les mains et vont terminer leur sélection finale.
Pendant la première moitié de l’atelier, chaque groupe a choisi avec ce dernier corpus, une nouvelle sélection de 6 lettres. Ces lettres sont ensuite accrochées au tableau afin que nous puissions tous avoir une vue d’ensemble.
Pour entamer la seconde partie de l’atelier, il a fallu d’abord supprimer les doublons. Puis penser au rythme – des longues lettres et des plus courtes – à la parité des auteurs, sachant que cette présentation regroupe une majorité de femmes témoins. Enfin il a fallu penser que les thèmes – tels que l’exclusion, l’Histoire, l’adaptation ou encore la diversité linguistique – relevés par les élèves soient présents dans la sélection finale.
Il s’agissait de choisir parmi une vingtaine de lettres ; ce qui paraissait au début une évidence est vite devenu un espace de débat. Plusieurs élèves ont pris la parole pour défendre la lettre qui leur tenait à cœur d’être choisie. Certains défendaient le sujet de la lettre quand d’autres défendaient le contexte et la nécessité de parler de situations d’aujourd’hui. Puis la question de la tristesse a été relevée. Pourquoi présenter les migrations sous le signe de la tristesse et de la douleur uniquement ? S’est inquiétée une des élèves. Un sujet dont le débat n’est pas encore terminé… Entre rires, interrogations ou encore incompréhensions, les échanges se sont parfois perdus entre impulsion, volonté de convaincre et réelle prise en compte du contre-argument. Comme l’a relevé une élève, si chacun s’écoute parler ça ne devient plus intéressant. Mais heureusement, il nous reste seulement une lettre à sélectionner, nous allons pouvoir mettre en place des outils pour construire le prochain débat.